Directeur du Développement

Après une thèse de Doctorat de l’ENSTA-UPMC : Ecole Nationale Supérieure de Techniques Avancées – Université Pierre et Marie Curie (Paris 6), financée par la DGA-DRET dans le domaine des écoulements de fluides complexes, Serge S. Aflalo a travaillé pendant quelques années comme Ingénieur d’application dans le domaine de la mesure en mécanique des fluides et la physique des particules pour des applications de recherches en aéronautique, hydrodynamique navale, écoulements issus de forages de pétrole mais également dans la physique des particules auprès d’entreprises telles que : TSI Inc.et Schlumberger division Flopetrol.

En intégrant la Société Environnement S.A, il s'est spécialisé dans les questions de mesures des pollutions : air ambiant, émissions de cheminées industrielles, eau et radionucléides gazeux. Dans ce contexte, Serge AFLALO a pu participer à la conception et à la réalisation de projets internationaux clés en main pour la surveillance de l’environnement. Ainsi plusieurs réseaux de la qualité de l’air ont été conçus et mis en place par la Société Environnement S.A entre 1991-2015 (Hongrie, Pologne, Bulgarie, Roumanie, Brésil, Mexique, Espagne, Portugal, Tunisie, Maroc, Chine, Corée, etc.).

Serge AFLALO possède une double compétence technique et commerciale. Au titre de son expérience scientifique et technique, il participe à de nombreux comités (CEN-AFNOR, ISO, AWMA, ...) et a été pendant quelques années le Vice Président du groupe de travail de l’AWMA), Air & Waste Management Association « AO-2b Applications of Optical Sensing as Applied to Regulatory Requirements» sur les méthodes de mesure optique dans le domaine de l’environnement.

Il est auteur et/ou co-auteur de nombreux articles scientifiques et techniques et participe activement à de nombreux colloques et conférences dans le domaine. Il est le spécialiste produit pour l’activité radionucléides et le référent d’Environnement S.A auprès de l’Agence International d’Energie Atomique participant ainsi aux différents Workshop organisés dans le cadre de l’INGE (International Noble Gas Workshop).

Polyglotte, Serge AFLALO participe au rayonnement des entreprises Françaises à l’international dans le cadre de sa mission de développement commercial des activités d’Environnement S.A (+ de 66% de son CA global à l’export et + de 80% pour certains départements).

Le Dr Isabella Annesi-Maesano, Directeur de Recherche INSERM, est actuellement directeur du Département d'épidémiologie des maladies respiratoires allergiques et (EPAR) (http://www.epar.fr/) à l'Institut Pierre Louis d'épidémiologie et de santé publique, Unité mixte de Recherche en Santé INSERM et Université Pierre et Marie Curie (UPMC) Sorbonne Universités, à Paris, dans laquelle avec son équipe elle mène des recherches sur la distribution et l'étiologie des maladies allergiques et respiratoires, avec une attention particulière pour les effets allergiques et respiratoires de la pollution atmosphérique. Dr Annesi-Maesano est professeur d'épidémiologie environnementale (niveau Master) à l'Université Paris Diderot, d'épidémiologie respiratoire (niveau Master et doctorat) à l'UPMC; et directeur de doctorants et d’étudiants en master. Le Dr Isabella Annesi-Maesano est à l’origine de plusieurs projets de recherche nationaux et internationaux.

Le Dr Annesi-Maesano est un épidémiologiste respiratoire de formation ayant obtenu son Doctorat d’Etat en épidémiologie et en santé publique à la faculté de médecine, Université Paris XI, en 1987. Le Dr Annesi-Maesano a été initialement éduquée en physique et en médecine.

Le Dr Isabella Annesi-Maesano est auteur d’environ 350 publications et éditeur associé de 7 revues. Elle fait partie de plusieurs groupes d’experts et conseils scientifiques nationaux et internationaux à l’origine de « position papers » et recommandations.

Gilles Aymoz est chef du service qualité de l’air de l’ADEME depuis juillet 2013. Titulaire en 2005 d’une thèse de doctorat de l’Université Joseph Fourier  de Grenoble 1 en sciences de la terre et de l’univers, il a été ingénieur à l’INERIS dans le cadre du laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l’Air, et a rejoint le service qualité de l’air de l’ADEME en 2009.

Katia Barral est diplômée de ChimieParis Tech et est titulaire d’un doctorat Docteur en Sciences – Spécialité Milieux denses et Matériaux effectué au Commissariat à l’Energie Atomique. Elle a commencé sa carrière chez Sanofi au centre de recherche de Montpellier sur un poste d’Assurance Qualité. Puis elle a travaillé 12 ans chez Air Liquide, où elle a exercé diverses fonctions. Tout d’abord dans le centre de recherche des Loges-en-Josas, spécifiquement sur les questions d’hydrogène destiné à une utilisation comme vecteur énergétique (Hydrogène Energie). Puis elle a travaillé comme expert hydrogène sur la plateforme européenne. Enfin, elle a travaillé 4 ans comme responsable marketing dans la filiale française.

Depuis avril 2013, elle a rejoint la direction de l’Innovation et des Relations avec les entreprises au siège du CNRS. Ses actions contribuent au développement des collaborations de recherche entre les laboratoires académiques et le monde socio-économique. A partir de juillet 2015, elle rejoindra l’Institut des Sciences de l’ingénierie et des Systèmes comme responsable valorisation.

Suite à une formation universitaire (master) dans le domaine de la microbiologie et plus particulièrement des moisissures, Jean Baude a intégré la jeune entreprise innovante CONIDIA en 2006. Ses compétences scientifiques en microbiologie et managériales en qualité lui ont permis de prendre en charge le développement de l’activité air de ce laboratoire. Son expertise aussi bien laboratoire que terrain lui permet d’avoir une vision transversale des problématiques de contamination microbiologique de l’air intérieur des bâtiments et d’apporter à ses clients une réponse adaptée à chaque cas. De plus, en s’intéressant aux causes de la dégradation microbiologique de l’air, il connaît bien les problématiques liées au développement de micro-organismes dans les systèmes d’air (CTA et autres) et sur les matériaux. Son expérience lui permet également de rédiger des protocoles de test pour valider les systèmes épurateurs d’air aussi bien au laboratoire qu’in situ.

Diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de REIMS ou NEOMA en 1990, Valery BONNET a commencé sa carrière professionnelle chez ARTHUR ANDERSEN dans la finance. Après deux années de métier d’auditeur, il créé en 1992 un Bureau d’Etude spécialisé dans l’Environnement et la Santé. Quelques années plus tard, l’entreprise se positionne comme un des acteurs privés majeurs des audits environnementaux, des diagnostics déchets, du Management environnemental (c’est le début des référentiels SME et 14001). Valery Bonnet participera dès 1993 (et jusqu’en 1999) à la création des référentiels des Bâtiments à Haute Qualité Environnementale (bâtiment HQE) au sein d’une cellule de réflexion du Ministère du Logement et des Transports. L’activité devenant de plus en plus technique, Valery BONNET se formera au CNAM pendant plusieurs années dans le domaine du Génie des Procédés et ce sera un réel tremplin vers les Technologies Propres. Rédacteur en chef en 1998 d’un ouvrage pour l’ADEME ‘Les Technologies Propres, un enjeu et toujours un défi’ (coll. LES CAHIERS TECHNIQUES), sa passion pour les technologies de l’environnement va l’amener à devenir Expert Technico Economique et Expert Projet pour l’ANVAR, puis OSEO, puis BPI, ainsi que pour le Ministère de l’Industrie. Egalement enseignant en DESS (bac+5), de 1996 à 2000, il a apprécié pouvoir transmettre ses connaissances terrain à des jeunes, aujourd’hui aux responsabilités dans de nombreuses entreprises industrielles. Inventeur et co titulaire de brevets portant sur des innovations environnementales, co auteur de publications, Valery Bonnet a une vision technique et pragmatique des techniques de l’environnement : elles doivent traiter les problèmes d’impacts environnementaux des activités industrielles sans créer de transfert de pollution et, à un même degré d’importance, permettre à l’industriel de mieux maitriser son process, sa qualité, la sécurité de son personnel dans un contexte de couts maitrisés, voire d’économies d’énergie. L’entreprise BIOWIND, qu’il a créée en 2006, a intégré fin 2014 le groupe DELTA NEU, leader européen du traitement de l’air industriel. L’enjeu est de taille : améliorer la qualité de l’air intérieur et des rejets industriels tout en réalisant des économies d’énergie.

Frédéric Bouvier est le Directeur de l’association Airparif depuis le 09 février 2015.

Ingénieur chimiste, il est impliqué depuis près de 20 ans dans le domaine de la pollution atmosphérique. Il a débuté sa carrière au département Etudes de l’association alsacienne de surveillance et de protection de la qualité de l’air (ASPA), puis comme Directeur de leur homologue Rhône-alpin (Air Rhône-Alpes). A partir de 2011, Fréderic Bouvier a occupé le poste de Directeur Exécutif du Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l’Air (LCSQA^[1]) où il était en charge de la coordination technique du dispositif de surveillance de la qualité de l’air français.

Depuis février 2015, il dirige l'association Airparif de surveillance de la qualité de l'air en Île-de-France. Cette structure de soixante personnes met en œuvre un dispositif de surveillance (mesures, modélisations, cartographies, ...), assure l'information de 12 millions de franciliens et accompagne les acteurs locaux pour la mise œuvre de plans d'amélioration de la qualité de l'air.

[1] LCSQA : ce laboratoire d'expertise et de référence requis par les directives européennes est un groupement d’Intérêt Scientifique (avec l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS), le Laboratoire National de métrologie et d’Essais (LNE) et les Mines Douai (MD)).

Après des études de chimie organique à l’Université de Catane, Paolo Bruno a réalisé une thèse sur le smog photochimique à l’Institut National d’études sur la pollution atmosphérique à Rome. Il a travaillé jusqu’en 2001 sur les aspects scientifiques et techniques de la mesure de polluants atmosphériques et a réalisé plusieurs missions à l’étranger (États-Unis, Cercle polaire arctique). En 2002, il a été recruté comme chef de projet au département recherche et développement d’Environnement SA. Il y a développé des appareils de mesures de polluants urbains (gaz et particules fines) et a réalisé les missions d’accréditation des systèmes de mesure au niveau national et international. En 2009, il s’est associé à AIR SÛR en tant que directeur scientifique.

Il y a développé et breveté deux technologies actives de traitement de l’air puis a mis en place l’activité bureau d’étude et d’expertise en qualité de l’air et dirige les missions de diagnostic de la qualité d’air intérieur et les études d’impact environnemental. Paolo Bruno est responsable du module d’enseignement en « gestion des déchets et pollution de l’air » à l’IUT de Cergy Pontoise et est agréé à la Cour d’appel de Paris en tant qu’expert pollution de l’air.

Anne-Laure Bulteau, was trained as a protein biochemist and graduated from the biochemistry department at Denis-Diderot University in Paris in 2002. She worked for Case Western Reserve University, USA as a post-doctoral fellow from 2002 to 2004. From 2004-2007, she became assistant professor at the University Paris Denis-Diderot. Since 2007, she worked for the French National Center for Scientific Research (CNRS). She joined The Iprem institute in Pau in 2013. She received a prize from the American Society for free radicals biology and Medicine, from the American heart association from the international mitochondrial physiology society and in 2013 she received the Catherine Pasquier award which recognizes an outstanding scientist in the field of free radicals research. Her main research focuses on protein oxidation and oxidative stress. In collaboration with the group of Sylvie Lacombe in Pau and LVMH she is working on the effects of COVs on skin.

Martine Carré est diplômée de CPE Lyon (Chimie, Physique, Electronique) Elle a ensuite fait une thèse en chimie analytique à l’université Claude-Bernard de Lyon.

Après avoir passé trois ans chez Horiba/ Jobin Yvon, Martine Carré a rejoint le groupe Air Liquide en R&D. Elle a participé aux développements de méthodes d’analyses de traces dans les gaz et liquides purs pour l’industrie des semi-conducteurs. En 2001, elle est devenue responsable des développements analytiques en Europe. Elle y assurait la coordination des laboratoires de contrôle des usines de conditionnement de gaz purs et mélanges. Elle est retournée en R&D en 2006 et aujourd’hui elle est responsable de l’équipe R&D des développements analytiques basée au Centre de Recherche Paris-Saclay.

Elle a été nommée Expert International du Groupe Air Liquide, puis Sénior Expert International pour ses connaissances en analyse de gaz.

Elle est auteur ou co-auteur de plus de 60 articles et présentation techniques. Elle est impliquée dans les travaux de normalisation à l’AFNOR, CEN et ISO sur les domaines liés à l’analyse de gaz et l’environnement.

Jean-Luc Collet, architecte urbaniste diplômé de l’INSA de Strasbourg en 1971, a exercé 10 ans en Afrique puis crée son agence à Valenciennes en 1981. Il a développé le savoir-faire de l’agence avec une attention particulière sur la qualité de l’air intérieur des locaux de vie dès le premier choc pétrolier, interprété comme un signal que l’habiter ne serait plus comme avant.

Par le thème de l’énergie, mis en synergie avec la qualité de l’air intérieur des locaux, comment rendre efficient le binôme énergie / santé en architecture ?

De suite l’air à respirer s’est imposé comme le lien d’action et l’objectif commun de ces deux thèmes, à première vue indépendants dans le monde de la construction et son cloisonnement séculaire.

A partir de cette volonté, l’agence a travaillé sur les développements des filières les plus « naturelles » possibles, selon un fonctionnement pérenne doublé d’une maintenance minimale des installations.

Après avoir évalué la qualité de l’air à l‘intérieur des réalisations de l’agence, telles par exemple un Etablissement d’Hébergement de personnes Agées Dépendantes EHPAD, établissement semi hospitalier (en dérogation complète au Plan Bleu, pourtant réglementaire mais dont une simple enquête avait révélé les effets contraires aux objectifs recherchés !), l’agence continue de développer et d’améliorer les maillons de la démarche qualité de l’air à respirer.

Le Docteur B. D'Anna a obtenu un Master 2 de chimie et physique à l'Université de Turin en 1997.   L'année suivante elle déménage en Norvège pour réaliser une thèse sur la dégradation des polluants gazeux dans l'atmosphère. En 2002 elle commence des activités de recherche orientées sur l'étude des particules notamment leurs propriétés optiques. En 2004 elle rejoint une équipe Australienne au Queensland University of Technology pour étudier les propriétés physico-chimiques de l'aérosol marin (travail mentionné dans "Research Highlights" - Nature, 2006). En 2005 elle rejoint le groupe du Professeur Finlayson-Pitts (UCI-USA) où elle commence des recherches sur la réactivité des particules fines en milieu urbain. En 2006 elle intègre le CNRS, au laboratoire IRCELYON. Ses activités de recherche portent sur l'identification et quantification des émissions de polluants gazeux et particulaires (métrologie et analyse des aérosols et des suies) ainsi que sur leur devenir dans l'atmosphère, avec une attention marquée pour les espèces réactives et la formation d'aérosols organiques secondaires. Le Docteur D'Anna est impliquée dans plusieurs projets nationaux et internationaux sur la pollution atmosphérique. Depuis 2007 elle est responsable d'un instrument national pour la mesure des particules fines. Elle est aussi responsable de l'équipe de recherche CARE (Caractérisation et remédiation des polluants dans l'air et l'eau) du laboratoire.

Docteur de l’université Paris VII – Denis Diderot en chimie de la pollution atmosphérique et physique de l’environnement

• D.G., gérant et fondateur de Cap Air Rincent Environnement depuis 1999.
• Président de Fimea, Fédération interprofessionnelle des métiers de l’environnement atmosphérique.
• Membre du Conseil national de l’air.
• Co-leader du GT Air du Comité d’orientation stratégique des éco industrie, Cosei.
• Co-leader du groupe d’action Air à l’association des éco-entreprises de France – Pexe.
• Mandataire de la CGPME au CTR4 de la Cramif

Laurent Deguillaume est actuellement physicien-adjoint à l’Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand (OPGC). Il effectue ses recherches au Laboratoire de Météorologie Physique, une des composantes de l'OPGC. Laurent Deguillaume étudie la chimie atmosphérique multiphasique (air, particule d'aérosol, nuage) pour étudier les processus complexes et multiples de biophysicochimie dans les nuages. Pour mener à bien ses objectifs, il a choisi de se placer à l'interface de différentes approches : mesures in situ/études en laboratoire/études de modélisation.

Les études in situ permettent de mettre en valeur les processus majeurs au sein de l'atmosphère et plus particulièrement du nuage par des mesures chimiques, microphysiques et météorologiques en simultanées. Elles permettent une caractérisation et une climatologie fiable et précise des propriétés chimiques, physiques et biologiques de l'air. Dans ce cadre, il est co-responsable des mesures long-terme effectuées à l'Observatoire se trouvant au sommet du puy de Dôme. Les études en laboratoire permettent d’étudier les processus au sein du nuage et notamment les effets de la lumière solaire et des microorganismes des nuages sur le devenir des composés chimiques. L’outil de modélisation permet de représenter théoriquement les processus de transformation des composés chimiques au sein du nuage et aide à l’interprétation des mesures in situ et des études en laboratoire.

Dans ce cadre, L. Deguillaume a développé un modèle de chimie multiphasique atmosphérique qui utilise les données cinétiques chimiques de laboratoire et permet l’interprétation et la validation des observations continues dont il est en charge dans le cadre de ses missions de physicien-adjoint. Il étudie plus particulièrement les transformations de la matière organique dans le système multiphasique nuageux. Le nuage va alors jouer un rôle sur la formation des composés organiques de faible volatilité, précurseurs des Aérosols Organiques Secondaires (AOS). Ces activités de recherche ont pour objectif d’évaluer l’impact des processus sur la formation des AOS, ces derniers étant au cœur de nombreuses interrogations, notamment concernant leurs impacts sur le climat et la pollution atmosphérique.

Olivier DELMAS est chargé de mission recherche partenariale à la direction scientifique de l’INERIS. Sa mission est de créer des liens entre les programmes scientifiques de l’institut et les besoins des acteurs socioéconomiques, en matière de maîtrise des risques.

A partir de sa formation d’Ingénieur en génie biologique de l’Université de Technologie de Compiègne, Olivier Delmas conduit des projets en biotechnologies. Il a réalisé une thèse de doctorat sur le lait maternel à l’Université de Lille, poursuivie en contrat post-doctoral à l’Institut Pasteur de Lille. Il a développé des produits cicatrisants dérivés du sang, au LFB (Laboratoire Français des Biotechnologies) puis dans une PME innovante de dispositifs médicaux. Il s’est ensuite orienté vers le conseil en innovation, à Oséo, où il a accompagné la création de plusieurs entreprises de biotechnologies. Il a rejoint l’INERIS en 2007.

Anne-Marie Delort est directrice de recherche au CNRS et dirigera dès janvier 2012 l’Institut de Chimie de Clermont-Ferrand. Elle met à profit son double parcours en biologie (Ingénieur en Génie Biologique de l’Université Blaise Pascal) et en chimie (Docteur-es-Sciences Physique de l’Université de Grenoble) pour développer des recherches à l’interface de ces deux disciplines.

Son expertise est plus particulièrement centrée sur l’étude du métabolisme microbien dans un contexte environnemental en utilisant des moyens d’analyse comme la RMN. Les domaines d’application concernent la biodégradation de plastiques et de polluants organiques.

En termes de recherche fondamentale, ses projets sont actuellement ciblés sur le rôle des microorganismes dans la dégradation de composés atmosphériques.

Dr. Gaëlle Dufour travaille sur l’analyse des mesures à distance de la composition chimique de l’atmosphère depuis 2001. Durant sa thèse, elle a mené des études sur la spectroscopie infrarouge de molécules d’intérêt atmosphérique (O3, CH4) ainsi que sur le budgets des espèces stratosphériques impliquées dans la diminution de l’ozone aux pôles à l’aide d’instruments embarqués sur ballon ou satellite. Depuis 2005, ses activités de recherche se focalisent sur l’étude de la composition chimique de la troposphère avec comme objectif les sources de pollution, leur transport et leur impact sur la chimie troposphérique. Ces études reposent en grande partie sur l’outil satellitaire. L’analyse des observations satellitaires nécessite le développement d’algorithmes de restitution des quantités atmosphériques des différentes espèces gazeuses les mieux adaptés selon l’espèce cible. Des algorithmes optimisés ont été développés afin de restituer l’ozone troposphérique à partir des sondeurs infrarouges visant au nadir (IASI/MetOp) et plusieurs composés organiques volatiles (méthanol, formaldéhyde,…) à partir de sondeurs infrarouges visant au limbe (ACE-FTS/Scisat). L’analyse géophysique des observations obtenues et la comparaison avec les modèles de chimie transport ont permis de mettre en évidence : (i) la sous-estimation des sources biogéniques de méthanol dans l’hémisphère nord, (ii) les difficultés des modèles à reproduire les quantités de formaldéhyde – les raisons étant multiples -, (iii) la possibilité de mesurer l’ozone dans les basses couches de la troposphère à l’échelle régionale au-dessus des grandes régions polluées ou lors d’épisodes de pollution. De plus, Dr. Gaëlle Dufour développe également des activités de recherche autour de la mise en synergie des observations satellitaires et des modèles, via l’assimilation et la modélisation inverse, pour une meilleure analyse, une meilleure compréhension et une meilleure prévision des processus conduisant au développement d’épisodes de pollution. Elle est auteur ou co-auteur d’une quarantaine d’articles scientifiques dans des revues internationales à comité de lecture.

Recruté à l’Université de Bordeaux I en Géologie pour effectuer des analyses de sédiments sur des forages d’eau, (calcimétrie, granulométrie), sur les différents ouvrages, afin d’en identifier leur nature. Puis d’ultracryomicrotomie, qui sert à la caractérisation des matériaux (organiques, inorganiques et biologiques) pour la microscopie électronique à transmission,

Puis les activités non cessé d’évoluer : Formation d’aérobiogie à l’Institut Pasteur à Paris, (détermination des pollens atmosphériques) afin d’assurer une surveillance Aérobiologique de l’air, dans différentes villes de France ou à l’étranger.

Formation en Belgique à l’Institut Scientifique de la Santé à Bruxelles sur l’identification des spores de moisissures de l’air extérieur et intérieur.

Présidente du RNSA (Réseau National de Surveillance Aérobiologique)

Responsable de formation des analystes du RNSA de l’ensemble de réseau France, et étrangers

D.U. de CMEI, (Conseillère Médicale en Environnement Intérieur) à l’hôpital de Strasbourg

Co-fondatrice de la Société AIRTEST dont la compétence est l’aérobiologie c’est-à-dire l’étude des particules biologiques présentes dans l’air intérieur et leurs conséquences sur la santé.

Manuel Gea, 55 years old, has a long experience in innovation and business. Is Co-founder & C.E.O & VP R&D Information Systems Bio-Modeling Systems, President of the Supervisory board of Pherecydes Pharma and founding-Administrator of the computing firm Formitel.

Previously to his current positions, Manuel Gea served as CEO of Hemispherx Biopharma Europe, McKinsey executive, creator of Practice Pharma services in France, division Managing Director with Boehringer-Ingelheim France, international business manager Colgate-Palmolive Company (US), and product manager and Industrial/logistic manager Colgate-Palmolive France,

Manuel Gea’s main domain of interest is focused on how to create and sustain the best environment to generate and develop disruptive innovations in the field of life sciences. His professional and associative live are supporting and implementing his vision.

For this objective, Manuel Gea is fully involved in professional associations and organizations to explain and implement his vision. He is founder and President of Centrale-Santé; co-founder and Vice President of the Biotech Committee of the Pharma industry association in France (Leem); member of the R&D committee and executive board of Medicen Paris-Region; the World class biocluster of Paris region; vice-president Adebiotech; co-founder and committee member of Paris Biotech (leading biotech incubator). Member of BiO US; co-leader of the Prospective group of the MEDEF (French Business Confederation) life sciences and healthcare committee.

Because any vision needs proof of concept to be valid, a group of scientist, met inside Centrale-Santé Think Tank, created in 2004 Bio-Modeling Systems, the first company applying their disruptive innovation principles. Today their company, a leading integrative systems biology company that delivers is recognized as a successful pioneer in terms of research and business model and has already created disruptive innovative spin-offs form his research.

For more information: www.bmsystems.net / www.centrale-sante.net.

Frédéric Gonand a une double carrière administrative et académique. Docteur en économie de l’école polytechnique et ancien élève de l’école nationale d’administration (promotion Averroès), il a travaillé au Ministère de l’économie et des finances de 2000 à 2004 avant de rejoindre comme économiste l’OCDE de 2004 à 2007. Après 4 années pendant lesquelles il a été le conseiller économique de Mme Christine Lagarde au cabinet du Ministre de l’économie, des finances et de l’emploi, il a été nommé commissaire de la commission de régulation de l’énergie, le régulateur des réseaux d’électricité et de gaz, de 2011 à 2013. Il est actuellement professeur d’économie associé à temps plein à l’Université Paris-Dauphine, directeur de Master, conseiller économique et membre du comité de direction de l’Union des industries et métiers de la métallurgie, chercheur associé du King Abdullah Petroleum Study And Research Center (KAPSARC, Riyad). Ses travaux et publications de recherche actuels portent sur l’économie de l’énergie et de l’environnement. Il a publié en 2015 aux éditions Descartes « La bataille de l’air – aspects économiques de la pollution de l’air ».

Chantal Guillard, a obtenu son diplôme d’ingénieur chimiste en 1985 à l’ESCIL (Ecole Supérieure de Chimie Industrielle de Lyon). En 1989, elle devient Doctoc-ès-Sciences en Catalyse à l’université de Lyon. Elle entre la même année au CNRS pour travailler en photocatalyse avec le professeur Pierre Pichat et le Professeur Jean-Marie Herrmann. Actuellement elle est Directrice de Recherches au CNRS, à L’Institut de recherche sur la catalyse et l’Environnement de Lyon, laboratoire entièrement dédié au processus de catalyse hétérogène, ciblant ses activités de recherches sur les enjeux du développement durable. Elle est l’auteur de 145 publications, 278 communications et 7 brevets centrés sur la Photocatalyse. Son facteur H-est de 41. Ses études dans le domaine de la photocatalyse sont consacrées à des recherches fondamentales afin de mieux comprendre les mécanismes de réaction photocatalytique dans le traitement de l'eau et de l'air, mais elle s’intéresse également aux propriétés auto-nettoyantes et super-hydrophiles de matériaux photocatalytiques. De plus elle développe de nouveaux matériaux photocatalytiques activables sous UV et/ou sous visible, elle travaille particulièrement sur les textiles lumineux photocatalytiques à base de fibres optique en partenariat avec la société Brochier Technologie. Depuis 2005, elle collabore avec différents microbiologistes afin de mieux comprendre l’inactivation des microorganismes (bactéries, champignons) en présence de photocatalyseurs. Outre ses recherches elle est animatrice du groupe de travail européen CEN TC 386 consacré à la standardisation de matériaux photocatalytique pour le traitement d’air et participe activement, depuis 2008 au groupe de travail de l’AFNOR sur la photocatalyse.

Angelique GUILLOTEAU est titulaire en 2008 d’un doctorat du CNRS dans le domaine de la Chimie de la Pollution Atmosphérique et Physique de l’Environnement Dans ce cadre, elle a réalisée une étude sur des polluants qui ont un impact aussi bien sur le climat que sur la qualité de l’air : les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) émis dans l’atmosphère par des suies de kérosène ainsi que les aérosols formés dans l’atmosphère.

Elle réalise ensuite un post-doctorat de 2 ans au Centre d’Etudes Techniques de l’Equipement en Ile de France (CETE) pour y développer l’activité « Qualité de l’air urbain et traitement ». Lors de cette mission, elle démarre un projet Airturif « Etude de la qualité de l’air dans les tunnels de la région Ile de France » en développant un laboratoire d’analyse de l’air extérieur, réalisant des campagnes de mesures ainsi qu’en étudiant les systèmes des traitements pour améliorer l’air vicié des tunnels (photocatalyse, électroprécipitation, plasma froid, biofiltration). Ce travail aboutira sur la création d’une plateforme de traitement BIOTAIR.

En novembre 2010, Angélique intègre le centre de R&D Paris-Saclay d’Air Liquide en tant qu’ingénieur/chef de projet R&D dans l’équipe Sciences Analytiques pour y gérer des développements d’analyses dans les activités d’Air Liquide afin d’améliorer les procédés. En 2013 est inauguré l’I-Lab, le laboratoire des nouvelles idées d’Air Liquide. Dans ce cadre, Angélique travaille sur le projet « respirer dans la ville » pour aider au développement de l’amélioration de la qualité de l’air intérieur.

Le professeur Bruno Housset est Chef du service de pneumologie et de pathologie professionnelle à l'Hôpital intercommunal de Créteil. Il est également Président de la Fédération française de pneumologie, Conseil national professionnel des pneumologues. À ce titre il est membre de la Commission scientifique indépendante du DPC.

Il est membre de l'équipe 4 de l'Institut Mondor de Recherche Biomédicale (IMRB) "Physiopathologie de la bronchopneumopathie chronique obstructive et autres conséquences respiratoires de l’inhalation de particules de l’environnement". Il s'implique notamment dans une thématique portant sur la sénescence accélérée comme mécanisme de la de la maladie. À ce titre la pollution atmosphérique et domestique font partie des facteurs de risque, en particulier les nanoparticules.

Il est responsable d'un M1 portant sur « santé et environnement ».

Il s'implique également sur différents aspects du cancer bronchique, notamment le dépistage de cette affection.

Sylvie Lacombe est ingénieur chimiste (1978) et titulaire d’une thèse de Doctorat en chimie organique (1982).

Rentrée au CNRS en1980, elle est l’auteur de 80 articles, de plusieurs chapitres d’ouvrage et de cinq brevets. Elle a été responsable de nombreux contrats industriels, en particulier en photochimie (ATOCHEM, TOTAL, ARKEMA, FUI) et collabore avec de nombreuses petites entreprises du secteur de la photocatalyse. Elle a été Vice-présidente valorisation et transfert de technologie de l’Université de Pau et des Pays de l'Adour pendant trois ans.

Depuis de nombreuses années ses activités de recherche en photochimie et en photocatalyse ont porté sur la mise au point de matériaux inorganiques ou hybrides (organique-inorganique) dédiés à la photo-oxydation, à leur utilisation pour l’oxydation de Composés Organiques Volatiles en phase gazeuse et à la caractérisation des Espèces Réactives de l’Oxygène dans le cadre de plusieurs projets ANR et internationaux.

Elle est vice-présidente de la Fédération Européene de Photocatalyse depuis 2009, en charge des relations académiques, et a organisé à trois reprises les journées Européennes de la photocatalyse (JEP) à Bordeaux (2009 et 2011) et à Portoroz (2013). Elle participe activement aux comités de normalisation Français (AFNOR B44A) et Européen (CEN TC386) en photocatalyse.

Depuis son diplôme Innover & Entreprendre en 2000 à l’ESCP, Thomas n’a fait qu’essayer de mettre en œuvre l’association de ces deux verbes puissants. Depuis 2008 il les concentre sur l’essentiel, l’air que nous respirons, en reprenant Air Sûr, fleuron français de la recherche, de l’expertise et de l’intégration technologique de la qualité de l’air. En 2013, il perçoit que la sensibilisation à la qualité de l’air sera un des éléments-clés de la transition écologique et lance en aval une initiative complémentaire : Aircology. Il y développe des modules pédagogiques pour les enfants. Notamment au travers du congrès pionnier en France sur la qualité de l’air, Les Respirations, il promeut la qualité de l’air pour la rendre visible à toutes et tous.

Egalement délégué général de la Fédération interprofessionnelle des métiers de l'environnement atmosphérique où il a cofondé l’Ecole française de la qualité de l’air pour former les professionnels. Il défend l’air au sein d’associations orientées plus durablement au sein du Comité 21 en tant qu’administrateur ou plus internet des objets avec le think tank Objets connecté et intelligents France comme délégué général.

Persuadé que la qualité de l’air sera clé de nouvelle croissance, il co-écrit La Bataille de l’Air en 2015 devenu ouvrage de référence sur les enjeux économiques de la qualité de l’air.

Sa devise : L’air de rien, l’air c’est tout !

Stéphane Le Calvé est chargé de recherche au CNRS à

Strasbourg au sein de l’Institut de Chimie et Procédés pour l’Energie, l’Environnement et la S anté (ICPEES, UMR 7515, CNRS/Université de Strasbourg).

Il a effectué sa thèse à l’Université d’Orléans (19 95-1998) puis son stage post-doctoral à Dublin sur les cinétiques et mécanismes de dégradation des Composés Organiques Volatils (COVs) en phase gazeuse dans l’atmosphère. Une fois recruté a u CNRS, il a travaillé sur la chimie multiphasique des COVs et COSVs dans l’air puis s’e st intéressé à la qualité de l’air intérieur à partir de 2002.

Depuis janvier 2009, Stéphane Le Calvé est responsa ble de l’équipe de physico-chimie de l’atmosphère de l’ICPEES regroupant une vingtaine d e personnes environ. Ses activités de recherche visent désormais à développer des méthode s analytiques en temps réel de polluants spécifiques présents dans l’air. A ce titre, il a d éveloppé un analyseur de formaldéhyde qui a été breveté en 2009, puis un microanalyseur de form aldéhyde breveté également en 2014.

Stéphane Le Calvé a dirigé ou codirigé 15 thèses de doctorat. Il est coauteur de 54 publications dans des journaux à comité de lecture (chimie physi que / environnement), coauteur de plus de 90 présentations orales ou affichées lors de confér ences nationales ou internationales, coauteur de 3 brevets en tant que premier auteur. S téphane Le Calvé a participé à 25 projets nationaux et européens dont 13 en tant que coordina teur. Il a été membre du conseil scientifique du programme PRIMEQUAL (Programme de R echerche Interorganisme pour une MEilleure QUalité de l'Air à l'échelle Local) penda nt 10 ans.

Fondateur de la start-up In’Air Solutions, il a été lauréat du Concours National d’Aide à la Création d’Entreprises et Technologies Innovantes d ans la catégorie "Émergence" (2011) et "Création-Développement" (2013). Il a également obt enu le prix région Alsace en 2011.

Danielle Lando est titulaire d'un doctorat d'état obtenu à l'Institut Pasteur pour la recherche en virologie. Elle a effectué sa carrière dans l'industrie pharmaceutique ou elle a exercé des fonctions de chercheur en pharmacologie cellulaire et moléculaire avant de prendre la responsabilité des biotechnologies au sein de Roussel Claf devenu Aventis.

Elle a œuvré pour des rapprochements entre son entreprise et le secteur académique en soutenant des projets collaboratifs. Elle a été membre nommé au Comité National du CNRS de 1995 à 2000.

Depuis 2001, elle exerce des activités scientifiques bénévoles au sein d'Adebiotech et est actuellement vice Présidente d'Adebiotech.

Luc MALHAUTIER est maître-assistant (HDR) au sein de l’équipe « Odeurs & COV » à l’Ecole des mines d’Alès. Son activité de recherche se focalise sur les procédés biologiques de traitement d’air en considérant à la fois les performances du procédé et les acteurs de la biodégradation (microorganismes). Les relations qui s’établissent entre la composante macroscopique (efficacité d’élimination des composés chimiques) et la composante microbiologique (densité, diversité et structure des communautés microbiennes) au sein de ces écosystèmes complexes sont particulièrement examinées. Cette approche utilisant les concepts et les outils de l’écologie microbienne apporte une forte contribution dans le cadre du développement et de l’amélioration de ces procédés. Luc MALHAUTIER a publié une trentaine d’ACL (articles dans des revues internationales ou nationales avec comité de lecture répertoriées dans les bases de données internationales (ISI Web of Knowledge, Google Scholar, Pub Med…)) et a participé à la rédaction de différents ouvrages sur les odeurs et les COV.

Docteur en pharmacie, titulaire d’un DEA en « Méthodes de Recherche en Santé Environnement » et de formations universitaires en toxicologie, épidémiologie et santé publique, Luc Mosqueron travaille depuis près de 20 ans dans les domaines de la santé-environnementale et de la santé au travail, en particulier sur l’évaluation de l’exposition et des risques sanitaires liés à la qualité de l’air.

Riche d’une expérience au Laboratoire d’Hygiène de la Ville de Paris, en bureau d’études, puis à l’INERIS, il exerce aujourd’hui depuis 7 ans une fonction d’expertise sur les risques sanitaires au sein de la Direction de la Recherche et Innovation de Veolia (Département Support Scientifique).

A l’issue de sa thèse sur l’exposition individuelle aux particules fines et dioxyde d’azote chez des citadins, il a, tout au long de ses expériences professionnelles, réalisé ou participé à de nombreux travaux ou études français ou internationaux ciblés sur la qualité de l’air, que ce soit sur la pollution atmosphérique urbaine, la qualité de l’air intérieur ou la qualité de l’air en milieu professionnel.

Responsable du secteur « Métrologie des aérocontaminants » dans la division agents biologiques et aérocontaminants du CSTB

Titulaire d’un doctorat en biochimie de l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, portant sur la détermination des contaminations fongiques dans les environnements intérieurs, Stéphane MOULARAT est à l’origine de la thématique « détection des polluants biologiques » au Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), établissement public dans lequel il œuvre depuis près de 15 ans en tant qu’ingénieur d’étude et de recherche et depuis 10 ans comme responsable du secteur « Métrologie des aérocontaminants ».

Son domaine d’étude concerne le développement de solutions innovantes dédiées à la détection de pollutions fongiques, polliniques et chimiques dans les environnements intérieurs. Ses recherches sont à la fois destinées à la santé des occupants de ces environnements et à la préservation du patrimoine.

Cette activité le conduit à élaborer des systèmes micro-capteurs dédiés à la qualité de l’air intérieur et notamment à la détection précoce de contaminants biologiques et chimiques. Il est l’auteur de 9 publications, 46 communications et 7 brevets. En 2014, Stéphane MOULARAT a été Lauréat du prix des techniques innovantes POLLUTEC/ADEME pour le développement d’une balise de surveillance et de diagnostic des polluants de l’air intérieur. Outre ses activités de recherche, il dispense des enseignements sur la qualité microbiologique des environnements intérieurs dans 12 formations universitaires.

Stéphane Ortu apporte ses 20 ans d’expérience en connaissance du traitement de l’air, des risques de contamination particulaire et microbiologique. 10 ans au sein du groupe AREVA dans le métier du service, responsable du département environnement en charge des contrôles de la qualité de l’air pour les salles propres (qualification en pharmaceutique, biotechnologies, micro-électronique, agroalimentaire). Ensuite directeur France au sein de la société AIRINSPACE développant des solutions de traitement de l’air avec une nouvelle technologie (plasma) de destruction de microorganismes et apportant ainsi une réponse à la lutte contre les infections nosocomiales pour les établissements de santé et la maitrise de la contamination microbiologique dans les secteurs concernés.

Toutes ces années adhérent et impliqué à  l’Aspec et même Vice-président en charge des relations extérieures, il y entre en tant que responsable développement pour assurer notamment le développement des activités de formation, d’évènementiel, d’adhésion dans la finalité de fédérer le réseau des acteurs de la maitrise de la contamination et des salles propres.

Fort de son expérience terrain, il occupe les fonctions de formateur, création de modules de formation, développement et vente de solutions techniques, mise en place de partenariats et animation du réseau.

Diplômé d’un DESS en biotechnologies appliquées de l’Université de Paris VI, Thierry Perlant a dirigé pendant 7 ans le service d’expertises en salles propres et qualité de l’air du groupe Puissance Air, puis rejoint en 2009 la filiale, IPL Santé Environnement Durable, de l’Institut Pasteur de Lille.

En 2012, il fonde la société In Situ Environnement, bureau d’études et d’expertises spécialisé dans les problématiques de contamination en lien avec la QAI et dans la maîtrise aéraulique des salles propres et des environnements de travail.

Sur la base d’études menées sur des phénomènes de type « Sick Building Syndrome », et de programmes d’écoconception (programme Forcebat), il participe à la mise en œuvre d’indicateurs QAI pour les ERP.

Thierry Perlant est membre depuis 2003 de l’Aspec (Association Pour la Prévention et l’Etude de la Contamination) dont il prend la présidence de 2009 à 2011.

Expert AFNOR, de 2006 à 2011, il participe aux travaux de révision de la norme internationale ISO 14644-1 (WG1) et aux travaux de révision de la norme hospitalière NFS 90351.

PILOTE QUALITE DE L’AIR

Juliette Quartararo, Docteur en Chimie, 12 ans d’expérience dans l’automobile dans les activités de Responsable du Laboratoire Environnement et Hygiène Industrielle jusqu’en 2012, puis  comme Pilote Qualité de l’Air (habitacle véhicule et industriel). En charge de l’intégration des règlementations qualité l’air habitacle sur les projets automobiles au niveau national et International

Participation transversale aux projets d’innovation PSA sur les problématiques de traitement et de détection des agents chimiques dans l’habitacle véhicule.

Représentante PSA pour le thème qualité de l’air intérieur véhicule à l’ACEA (Association des Constructeurs Européens d’Automobiles) et expert normalisation ISO pour du groupe Joint ISO/TC 22-ISO/TC 146/SC 6/WG 13  « Interior Air of Road vehicles » (participation aux normes 12219).

Christophe RENNER est Ingénieur du Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris en Biologie Industrielle (1996) et titulaire d’une Maîtrise de Biologie Moléculaire et Génétique (1988) Faculté des Sciences, Paris XI). En 1990 il entre au Centre de Recherche de Veolia et travaille 3 ans au laboratoire de Microbiologie sur la mesure du Carbone Organique Biodégradable. Il intègre ensuite la cellule instrumentation pendant 5 ans où il développe, dans le cadre d’un Programme Fond Unique Interministériel, un analyseur en continu de la toxicité des eaux usées. En 1998 il rejoint le programme de recherche sur la gestion des réseaux d’eaux usées et élabore un logiciel de gestion des rejets industriels polluants dans le cadre d’un programme européen Life. Depuis 2002 il dirige le pôle de recherche sur le traitement des gaz et leur valorisation dont l’activité couvre les domaines de l’assainissement, des déchets, de l’industrie et l’énergie ainsi que celui de la Qualité de l’Air Intérieur.

Responsable de la division agents biologiques et aérocontaminants du CSTB

Titulaire d’un doctorat, en microbiologie de l’environnement et physique des aérosols, primé par l’académie d’agriculture de France. Enric ROBINE est à l’origine de la thématique "microbiologie des environnements intérieurs" au Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), établissement public dans lequel il œuvre depuis 20 ans en tant que responsable du secteur microbiologie puis du pôle recherche et innovation pour l’hygiène des bâtiments. A ce jour, il est responsable de la division agents biologiques et aérocontaminants. Directeur de recherche, il s’appuie sur 4 unités expérimentales : mycologie, bactériologie, virologie appliquée et aérobiologie pour comprendre et réduire l’exposition des occupants aux aérocontaminants.

Dans le cadre de ses missions de recherche et développement, il promeut notamment le développement de nombreux outils dédiés au mesurage des bioaérosols. »

Laurence ROUÏL est responsable du pole “Modélisation Environnementale et Décision” à l’INERIS, l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques. Docteur en mathématiques, elle intègre l’INERIS en 1998 où elle développe ses compétences dans le domaine de la qualité de l’air et des pollutions environnementales. En particulier elle pilote en 2003 la mise en place, en partenariat avec Météo France, le CNRS et l’ADEME, de PREV’AIR, le système national de prévision et de cartographie de la qualité de l’air (www.prevair.org), première plate-forme opérationnelle du genre en Europe. Elle conduit plusieurs projets d’études et de recherches pour le Ministère en charge de l’Environnement dans le domaine de la surveillance de la qualité de l’air et de l’évaluation de politiques de gestion. Son équipe participe également aux travaux du Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l’Air, entité nationale de référence pour la mise en œuvre de la réglementation relative à la qualité de l’air et la coordination technique du dispositif de surveillance. Au niveau européen, elle a été nommée en 2014 présidente du programme international de surveillance EMEP supportant les travaux de la Convention onusienne sur le transport des polluants atmosphériques à longue distance (www.clrtap.int), après avoir piloté l’équipe spéciale « Mesures et Modélisation » de ce même programme pendant 6 ans. Elle préside la Commission Energie&Environnement du Conseil Supérieur de la Météorologie, et depuis 2010, est membre de l’ACNUSA, l’Autorité de Contrôle des Nuisances Aéroportuaires au titre se ses compétences dans le domaine de la qualité de l’air.

Directeur Adjoint - Innovation et Relation avec les Entreprises (DIRE) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)

Pierre Roy débute sa carrière comme chercheur, lors de ses travaux de thèse en chimie organique sous la direction de Marc Julia (ENS), puis au CNRS en Physicochimie (RMN des protéines).

En 1988, il rejoint l’industrie chimique (Dow Chemical, Horgen – CH) et y développe de nouveaux fluides industriels à base de polyglycols (liquides pour l’automobile, lubrifiants synthétiques, tensio-actifs…).

En 1995 il revient en France au sein du groupe Protex International, une société indépendante de spécialités chimiques, pour y développer les partenariats avec la recherche publique mais aussi des gammes de matériaux innovants.

En 2006, il est de nouveau au CNRS en tant que coordonnateur du réseau des Services du Partenariat et de la Valorisation, services mettant en œuvre en région la politique du CNRS en matière de relation avec les partenaires (industriels, régions, ANR, Europe…) et de valorisation des résultats de la recherche.

Depuis 2010, il assure l’intégration et la participation active du CNRS au sein des écosystèmes d’innovation dont ceux financés dans le cadre du programme investissement d’avenir et tout particulièrement dans les structures dédiées au partenariat et à la valorisation : SATT, CVT, IRT, IEED, Pôles de compétitivité, Instituts Carnot…

Plus récemment il a repris la responsabilité des programmes tournés vers les laboratoires et les instituts du CNRS, comme la pré-maturation, les start-up ou encore l’innovation ouverte et ce dans le cadre des priorités stratégiques en matière de partenariat et de valorisation : Axes stratégiques d’innovation ; Focus Transfert CNRS…

Pierre Roy, âgé de 56 ans, est Ingénieur de l’Ecole Polytechnique (1979) et Docteur de l’Université Pierre et Marie Curie (1985).

Diplômée en 1997 d'un Master en Chimie Physique de l’université de Lille 1, elle est titulaire d'un doctorat en sciences de la matière, du rayonnement et de l’environnement obtenu en 2002 à l'Université de Lille 1. Depuis 2005, elle travaille comme chargée de recherche CNRS au laboratoire PC2A (Physicochimie des Processus de Combustion et de l'Atmosphère) sur la thématique de la qualité de l'air et la compréhension des processus chimiques prenant place dans l'atmosphère et plus récemment en air intérieur. Elle est impliquée dans la métrologie des espèces traces pour la compréhension et l'amélioration de la qualité de l'air dans l'atmosphère et en air intérieur (espèces réactives oxydantes par FAGE, Composés Organiques Volatils par PTR-MS). Elle a développé et utilise notamment un dispositif sensible et mobile : FAGE (Fluorescence Assay by Gas Expansion) pour la mesure des radicaux libres OH et HO2 basé sur la fluorescence induite par laser à basse pression et haute cadence. Ce dispositif a déjà été utilisé dans plusieurs campagnes de mesures dont trois en air intérieur. Elle a participé et organisé des campagnes en air intérieur basées sur des mesures haute résolution de nombreuses espèces chimiques, notamment en tant que porteur du projet MERMAID (Mesures Expérimentales Représentatives et Modélisation air Intérieure Détaillée, projet PRIMEQUAL) en collaboration avec Les Mines de Douai, l'ICPEES, l'ASPA Alsace, le LIVE et le LaSIE. Ce projet, en cours depuis septembre 2012, vise, grâce à une double approche : expérimentale et de modélisation, à analyser les contributions des différents processus prenant place en air intérieur et leur influence respective sur la présence et les niveaux de concentration en polluants en air intérieur.

Le Docteur Fabien Squinazi est médecin biologiste, ancien biologiste des hôpitaux (1975 – 1983), ancien Directeur adjoint du Laboratoire d’hygiène de la ville de Paris (LHVP) (1984 – 1993), ancien Directeur du LHVP (1994 – 2012) et ancien Chef du Bureau de la Santé Environnementale et de l’Hygiène à la Mairie de Paris (2009 – 2012)

Le Docteur Squinazi a été membre de 2001 à 2006 du Conseil supérieur d’hygiène publique de France, section des milieux de vie, du groupe Bâtiment – Santé qui lui était rattaché et du Comité technique Plomb. Il a animé en 2001 un groupe de travail sur la gestion du risque lié aux légionelles. Il a été membre de 2007 à 2013 du comité d’experts spécialisés « Milieux aériens » de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES).

Il est membre du conseil scientifique de l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur, de la commission « risques liés à l’environnement » du Haut Conseil de la Santé Publique et des groupes de travail ANSES sur la réutilisation des eaux grises et les égoutiers. Il est membre du bureau de la Société Française Santé – Environnement, membre d’honneur de l’association HQE et animateur du groupe de travail Bâtiment HQE performance « indicateurs santé – confort », membre du conseil d’administration et du conseil scientifique de l’ASPEC (Association pour la prévention et l’étude de la contamination), membre correspondant de l’Académie Nationale de Pharmacie et du groupe projet Santé Environnement.

Clarisse TOITOT est issue d’une formation universitaire classique, licence master et doctorat, entre les universités de Reims, Lille et l’UTC Compiègne, et est spécialisée dans biotechnologies végétales. En 2005, elle intègre le laboratoire UMR/INRA 1281 « Stress Abiotiques et Différenciation des Végétaux Cultivés » à l’université de Lille 1 (Nouvellement Institut Charles Violette, université Lille 1) où elle travaille sur le séquençage d’une banque de données de lin, puis sur l’acclimatation du pois au froid (Estrées Mons, institut Pasteur de Lille). Elle se spécialise alors dans la technologie de biopuces à ADN (puces à façon et puces à oligonucléotides). En 2009, elle intègre le laboratoire Génie Enzymatique et Cellulaire où elle fait la rencontre du Professeur Daniel Thomas qui lui enseignera les grands principes des biotechnologies et sa vision de la Bioraffinerie. Ainsi, en 2012, elle participe au colloque Adebiotech « Bioraffinerie des sous-produits de l’industrie et de l’environnement » en tant que rédactrice du compte rendu de cet évènement. En 2014, ayant les mêmes centres d’intérêts pour la valorisation des filières biotechnologiques et désirant encourager les actions d’Adebiotech, elle intègre l’Association en tant que Chargée de mission. Sa mission est de créer des liens entre les industriels et académiques pour développer et créer de nouvelles filières dans les biotechnologies.

Romain Verollet a 10 ans d’expérience chez Bertin Technologies en tant que chef de produit sur des instruments scientifiques à forte valeur ajoutée. Après des études d’ingénieur en instrumentation (INPG) complétées par un cursus en management de la technologie et de l’innovation (EM Lyon), il a acquis une expertise sur la préparation d’échantillon et en particulier sur l’échantillonnage d’air. Aux interfaces entre les produits actuels et futurs, en lien avec les prescripteurs et les équipes techniques d’ingénieurs et de biologistes, il a développé une connaissance terrain des études menées dans le domaine de la contamination de l’air.

Publications
A Major Step Towards Efficient Sample Preparation with Bead-Beating, BioTechniques, Vol. 44, No. 6, May 2008, pp. 832–833
New Tool Refines Tissue Homogenization, http://www.genengnews.com/gen-articles/applicationnote-new-tool-refines-tissue-homogenization/2257/
New Technologies Improve Detection of Airborne Biological Particles. www.envirotech-online.com/article_read/1369

Biophysicien de formation, travaillant dans des laboratoires successifs d’électrophysiologie et d’imagerie (Echocardiographie Doppler, microscopie confocale et IRM), Dominique VON EUW a très tôt noué des contacts et des relations avec les industriels du fait des applications médicales des différents domaines de recherche. En effet, lors du développement de projets académiques, il a collaboré très précocement, soit par la recherche de composés anti-arythmiques soit par des protocoles de traitement à but thérapeutique sur les troubles du rythme cardiaque, les conséquences vasculaires de pathologies neurodégénératives et d’une façon générale dans le domaine vasculaire cardiaque et cérébral.

Cet intérêt de dialogue entre les chercheurs académiques et les industriels s’est concrétisé par le poste de Chargé de Mission dans le domaine de la Biologie, de la Biotechnologie et de la Santé qu’il a occupé à l’association ECRIN (Echange, Collaboration Recherche Industrie), structure crée par Hubert Curien en 1990 pour le développement d’échanges entre le monde de la recherche et les PME et actuellement pilotée par le CEA, le CNRS et les industriels où il a été développé des partenariats forts entre les différents acteurs sur des domaines aussi variés que la biologie systémique, la fabrication de BioHydrogène, les cellules rares, le réchauffement climatique et son impact sur les maladies infectieuses à vecteurs et enfin la création d’un groupe de travail (GT) et de réflexion entre industriels et académiques ainsi qu’avec des médecins hospitaliers sur la qualité de l’air et son impact sur la santé. A la suite de la création de ce GT que l’on appelait aussi club, il a cofondé la FIMEA qui est la Fédération Interprofessionnelle des Métiers de l’Environnement Atmosphérique. Après cette mission terminée, il est revenu au CNRS où il exerce actuellement le poste de Chargé de Mission à l’innovation et au transfert technologique dans l’un des 10 Instituts du CNRS celui de l’INSB.

Qijie Zhang, Project manager at ARIA Technologies, PhD in Atmospheric pollution chemistry and environmental physics from Univ. Paris Diderot and Engineer in Risk management and environment from Ecole des Mines d’Alès.

He is project manager at ARIA Technologies and now in particular in charge of R&D cooperation and business development in China. Working in the field of atmospheric environment (air quality, meteorology and climate change), he has contributed to information system development around numerical models and its applications in Europe, India and China. He works also on environment management issues related to industrial/nuclear risks, transport and mobility, meteorology and energy, urbanism and sustainable cities. He was the coordinator of an innovation project for the development of an online atmospheric heavy metal supervision system under the framework of Sino-French bilateral cooperation between OSEO and MoST.